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Quand la traduction nuit à l’original…

Cela ne vous aura certainement pas échappé, demain de nombreux magasins et boutiques en ligne prévoient des soldes importantes à l’occasion du « Black Friday ».

 

Expression anglophone à l’origine, elle s’est rapidement imposée dans la langue de Molière, là où sa traduction française ferait tache de toute évidence. En effet, la traduction « vendredi noir » ferait davantage penser à un évènement tragique, comme un attentat ou un krach boursier… alors qu’il s’agit d’un évènement plutôt positif.

 

Savez-vous d’où vient cette expression « Black Friday » ? À première vue, d’un pays anglophone. Gagné ! 

 

Elle vient des États-Unis où elle fait référence au vendredi qui suit la célèbre fête de Thanksgiving (qui tombe toujours le quatrième jeudi de novembre). Cette année, le Black Friday tombe donc le vendredi 23 novembre. 

 

Beaucoup d’Américains profitent du long week-end de Thanksgiving pour commencer leurs achats de Noël. Les commerçants l’ont très bien compris et n’hésitent donc pas à afficher de belles promotions pour vider leurs stocks de l’année et attirer un maximum de clients.

 

Pourquoi « Black Friday » ?

 

Ce terme a été employé pour la première fois dans les années 1960, par la police, pour désigner les foules de clients et automobiles dans les rues et aux abords des commerces. L’expression a ensuite été reprise par les commerçants pour exprimer la « sortie du rouge », c’est-à-dire des comptes financiers positifs. En effet, en anglais, l’expression « to be in the black » ( = « être dans le noir, être en positif sur son compte ») signifie l’inverse de « to be in the red » ( = « être dans le rouge, à découvert »).